Big Little Lies, pourquoi vouloir plus ?


Big little lies, c’est cette mini série signée HBO adaptée d’un roman (Petits secrets, grands mensonges de Liane Moriarty) et que je qualifierais de petit bijou. Ce qui attire en premier lieu chez BLL c’est d’ores et déjà le casting relativement incroyable. Mention spéciale, selon moi, a Reese Witherspoon qui apporte autant de légereté que de profondeur à son personnage, et à Alexandre skarsgard qui est tout simplement bluffant dans le rôle du mari manipulateur et opressif. C’était « LA série évènement » avec une intrigue qui prend place durant chaque épisode un peu plus et dont le dénouement n’aura lieu qu’à la toute fin de la saison, saupoudrée d’une ambiance bien dramatique comme on les aime. Alors, certes, ce n’est pas dans les premiers épisodes (malgré qu’elle n’en compte que 7) que l’on va pouvoir découvrir ce que cette série a réellement dans les tripes. En effet, dans les prémices de BLL,  on nous montre le quotidien des personnages principaux et ce sont clairement les ragots et commérages qui prennent le pas sur l’intrigue policière. La série paraît être légère, presque girly a l’américaine, mais ce n’est en réalité qu’une façade avec un réel placement de l’intrigue et des personnages bien dissimulé. Chaque petite pièce du puzzle a son importance, et tout se renverse à partir des épisodes 3-4. La série nous happe complètement avec  ce principe de totale ignorance. On ne sait pas si la personne décédée a été tuée ou s’est suicidée, et si elle a été tuée par qui. On ne sait absolument rien, ce qui laisse place à beaucoup de questionnements et à (trop?) d'imagination de scénarios tordus.



Pour être tout à fait honnête, je ne connaissais pas le réalisateur Jean-Marc Vallée (on ne me tape pas sur les doigts, merci) et il m’a clairement ravie. Tout est magnifique dans cette série : le montage, les plans de paysages à couper le souffle, la BO. La BO étant, je crois, l’un de mes gros coups de cœurs : je vous conseille de foncer écouter Cold little heart ou encore September song. Et il y a également du Neil Young et du Janis Joplin, après je ne dis ça je ne dis rien.

Je finirais par dire que ce qui m’a particulièrement plu également, en plus de tout le reste, c’est cet amour qui prend place entre les héroïnes de la série. Il n’y a pas de compétition entre elles, seulement de l’amour et de la solidarité. Je trouve qu’il est important de rappeler qu’entre femmes l’entraide est primordiale, et ca fait du bien de le voir retranscrit à l’écran. Sous couvert de meurtres et de commérages, BLL s’attaque à une réalité qui est ou a été malheureusement vécu par beaucoup : Violences domestiques, viol, rejet des enfants. Ces thématiques sont abordées avec beaucoup de vérité et bluffantes de sincérité donc parfois difficiles à regarder.


Je vous parle de cette série parce que je trouve qu’elle est réellement un incontournable de cette année. Cependant, BLL finissait tellement « bien » pour moi que je ne sais pas si je suis complètement d’accord avec l’idée de la saison 2. Je trouve que c’est prendre le risque de détruire l’image de cette série qui est, pour le moment, bien ficelée du début à la fin. Il va falloir trouver une intrigue tout aussi captivante, ne pas tomber dans la légèreté d'une vie en banlieue californienne avec ses comérages, etc. En bref, il me paraît compliqué d'égaler la saison 1.  Le temps nous le dira puisque, je me connais, je regarderais tout de même la saison 2 pour savoir ce qu’elle a dans le ventre malgré ma peur d’être déçue.

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